Le DT2 expose à une importante augmentation du risque de décès (elle peut excéder 40 % dans certaines études), et supérieure chez la femme. Les décès par accident cardiovasculaire et par cancer (notamment cancers du pancréas, de l’endomètre, du sein, colorectal, vésical ; en revanche, la réduction du nombre de cancers de la prostate chez l’homme résulterait de l’hypoandrogénie induite par l’insulinorésistance) sont largement majoritaires (43 % et 25 % respectivement) chez le sujet diabétique, suivis par les décès de causes respiratoires, digestives, urogénitales.
Pour autant, s’agissant de la morbimortalité cardiovasculaire, il ne faut pas oublier qu’un traitement antidiabétique drastique peut induire une hypoglycémie sévère qui est souvent fatale chez un diabétique coronarien, alors qu’il n’y a pas de bénéfice à attendre d’un taux d’hémoglobine glyquée (HbA1C) ‹ 7,5 % pour ce type de patient. Ainsi, l’étude STENO 2 a montré qu’il était possible de diminuer de 50 % la morbimortalité cardiovasculaire grâce à un traitement intensif des facteurs de risque avec un taux d’HbA1c de… 7,7 %, bien plus élevé que la cible usuelle de 6,5 % ! De même, les patients inclus dans l’étude ACCORD ont présenté la mortalité cardiovasculaire la plus faible pour un taux de HbA1c de 7,5 %.
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