Entre nouvelles missions, ruptures de stocks et pénurie de personnels, une nouvelle pharmacie se dessine aujourd’hui. Quels en seront les contours demain ? À l’issue de la table ronde organisée par « Le Quotidien du pharmacien » au salon PharmagoraPlus le 10 mars, quatre acteurs de la profession livrent dans une série de vidéos leurs visions pour l’officine du futur. Empreintes de réalisme quant à la viabilité économique de l’entreprise officinale, mais néanmoins résolument optimistes sur le rôle majeur que jouera le pharmacien dans le système de santé de demain. Son revenu proviendra de trois sources différentes, comme l’explique Luc Besançon, délégué général de NèreS, (association représentant les laboratoires de produits de santé de 1er recours disponibles en pharmacie sans ordonnance). Il sera à la fois assuré par une rémunération basée sur les honoraires, par une marge indexée au prix du médicament et, enfin, par une prise en charge des coûts de structures. À l’image des honoraires de garde actuellement en vigueur, des honoraires spécifiques seront versés à l’officine en contrepartie d’une permanence des soins dans un territoire donné.
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Formation continue
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