Selon un premier bilan de la campagne antigrippale à l’officine, les pharmaciens ont délivré 500 000 doses de moins qu’en 2020. En revanche, Ils ont injecté 700 000 vaccins en plus.
La campagne vaccinale contre la grippe a bénéficié d’un rallongement jusqu’au 28 février. Cependant, selon Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), aucune évolution spectaculaire n’est à attendre dans les prochaines semaines. « Le gros du travail est accompli », a-t-il déclaré ce midi lors de sa Webconférence hebdomadaire. Selon un premier bilan, 11 millions de doses ont été délivrées, soit 500 000 de moins qu’en 2019-2020, campagne qui avait connu un afflux inédit de population en officine. Toutefois, en termes d’injections, la campagne actuelle bat un record à 4,4 millions de vaccinations par les pharmaciens, contre 3,7 millions lors de la précédente saison. « La pharmacie se positionne clairement auprès des Français comme le lieu où l’on dispense les gestes de prévention, avec la vaccination au premier chef », se félicite Philippe Besset, La vaccination est, pour le président de la FSPF, « au cœur » de la convention pharmaceutique en cours de négociation.
Les travaux que devrait rendre prochainement la Haute Autorité de santé sur les vaccins à l’officine sont d’ailleurs très attendus par le syndicat.
Les pharmaciens ont en effet fourni la preuve, depuis mars 2021, qu’ils étaient en mesure d’assurer ce geste de prévention, pour la grippe comme pour le Covid. Depuis cette date, ils ont en effet injecté 12,3 millions de vaccins contre le Covid.
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