L’ANSM le rappelle aux prescripteurs : le traitement de l’insomnie par benzodiazépines doit être le plus court possible. Pour cela, il existe des petits conditionnements, à dispenser en priorité. L’ANSM dresse la liste.
Pour la deuxième fois en quelques semaines, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rappelle les durées de prescription du traitement des troubles sévères occasionnels ou transitoires du sommeil chez l’adulte par benzodiazépines : la dose la plus faible pendant la durée la plus brève possible, qui va de quelques jours à 3 semaines.
L’agence en profite pour rappeler aux pharmaciens que des petits conditionnements de 5 à 7 comprimés sont disponibles pour certaines benzodiazépines, pour couvrir une semaine de traitement : il s’agit de médicaments à base de zopiclone (Imovane et ses génériques), zolpidem (Stilnox et ses génériques) et nitrazépam (Mogadon). « Diminuer le nombre de comprimés dans les boîtes, c’est réduire le risque d’utilisation prolongée et donc celui de dépendance », souligne l’ANSM.
En avril, l’agence avait lancé une grande campagne sur le bon usage des benzodiazépines utilisées dans l’insomnie et dans l’anxiété, qui font l’objet d’un mésusage « persistant ». Les benzodiazépines exposent à un risque de chutes, d’amnésie, de dépendance physique et psychique.
Selon l’ANSM, 40 % des prescriptions sont non conformes aux recommandations en termes de durée de traitement, ce qui représente 3,6 millions de patients.
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