LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Quelle est la marge de manœuvre des titulaires pour réaliser des gains de productivité ou faire des économies ?
CLAUDE JAPHET.- Elle est limitée. Par exemple, gagner un point de remise en négociant les conditions commerciales est un maximum. En outre, l’impact sur le résultat final de l’officine est très mesuré. De même, le faible effectif salarié des officines rend les arbitrages difficiles quand on veut réduire ou optimiser la masse salariale. Ce qu’il faut aux officines, c’est de la croissance. En attendant de la retrouver, il faut bien agir sur les achats et optimiser les charges, mais ces économies ne permettront pas aux pharmaciens de tenir plus d’un an ou deux dans les conditions économiques actuelles.
Comment les officines peuvent-elles retrouver de la croissance ?
Par les services externes, puisque la croissance de l’activité sur le médicament paraît désormais très limitée. C’est tout l’objet de nos demandes faites auprès du ministère de la Santé, en application de la loi HPST. Ouvrir les officines à de nouveaux services est à notre avis la seule façon de leur assurer une croissance économique pérenne.
Mais c’est un objectif à moyen terme ?
Oui, les négociations avancent lentement. Mais nous en saurons certainement davantage dans ce domaine au mois de mai ou juin prochains.
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