Pédiatrie

Asthme de rentrée : des recommandations pour éviter les crises

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Publié le 19/08/2025

Crédit photo : VOISIN/PHANIE

Une augmentation des exacerbations d’asthme est observée chaque année au cours des semaines qui suivent la rentrée scolaire. Des conseils sont à donner aux parents dès maintenant.

Santé publique France observe chaque année, dès les premiers jours de septembre, une « rapide augmentation » des recours pour asthme chez l’enfant de moins de 15 ans avec un pic observé environ deux semaines après la rentrée scolaire. « Cette hausse est liée à la recrudescence des épisodes d’infections virales respiratoires lors de la reprise de la vie en collectivité après les vacances scolaires d’été. D’autres facteurs, comme l’exposition à des allergènes à l’école ou l’arrêt du traitement de fond de l’asthme pendant les vacances, pourraient également jouer un rôle », explique l’agence. En septembre 2024, la proportion de consultations chez SOS Médecins (plus de 6 % des actes réalisés) ou de passages aux urgences (plus de 3 %) avait « nettement » dépassé celles des années précédentes, selon les bulletins de surveillance hebdomadaires de Santé publique France.

Ainsi, un traitement anti-asthmatique interrompu sans avis médical pendant l’été doit être repris dès que possible ou au plus tard 7 à 10 jours avant la rentrée, rappelle l’assurance-maladie dans une communication aux assurés. De plus, « les parents sont invités à être encore plus attentifs que d’habitude aux difficultés respiratoires de leur enfant asthmatique pour reconnaître le plus tôt possible les symptômes qui indiqueraient une aggravation de son asthme », note encore l’assurance-maladie. Il faut ainsi surveiller toute gêne respiratoire, sensation d’étouffement, d’oppression, de poids sur la poitrine, une toux sèche ou une respiration sifflante. Une exacerbation de l’asthme est définie par une augmentation des symp­tômes respiratoires habituels depuis plus de 48 heures. Au besoin, les parents doivent reprendre le plan d’action mis en place avec le médecin, et le contacter en cas de doute.

Le traitement anti-asthmatique de son enfant ne doit pas être interrompu sans avis médical, même temporairement pendant les vacances, rappelle encore l’assurance-maladie.


Source : lequotidiendupharmacien.fr