L'Agence européenne des médicaments (EMA) recommande que l'administration des vaccins adaptés au variant Omicron se fasse en priorité auprès des personnes âgées et celles à risque de forme grave du Covid-19, ainsi que les femmes enceintes et les professionnels de santé.
Les premiers vaccins adaptés au variant Omicron (souche originale + variant BA.1) ont été approuvés le 1er septembre par l'EMA, en vue d'une campagne de rappel cet hiver pour parer une éventuelle nouvelle vague épidémique. Dans ce cadre, les autorités sanitaires européennes viennent de publier des recommandations pour l'administration de ces vaccins adaptés. L'agence sanitaire préconise qu'ils soient « destinés en priorité aux personnes les plus à risque de développer une forme grave de la maladie en raison de certains facteurs de risque ». À savoir : les personnes âgées de plus de 60 ans, les immunodéprimés, celles souffrant de comorbidités (hypertension, diabète, insuffisance rénale ou cardiaque, obésité…), ainsi que les femmes enceintes. S'y ajoutent les professionnels de santé ainsi que le personnel travaillant dans les maisons de retraite, « en raison de leur exposition accrue en cas de futures nouvelles vagues ».
L'EMA précise que « l'utilisation de ces vaccins adaptés doit rester limitée à une utilisation de rappel pour le moment ».
Dans le même temps, les autorités sanitaires européennes indiquent que « les vaccins Covid-19 originaux (non adaptés à Omicron) continuent de fournir une protection contre les maladies graves, l'hospitalisation et le décès », et qu'ils doivent être utilisés pour les primovaccinations ainsi que les doses de rappels, si les vaccins adaptés n'étaient pas encore disponibles.
Avec l'AFP.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?
Négociations salariales
Révision de la grille des salaires : ce qui va changer