Invité des 9e Rencontres de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), le directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM), Nicolas Revel, s’est montré optimiste quant aux prochaines négociations sur la nouvelle convention qui démarreront début 2017.
À quelques mois du début des négociations de la nouvelle convention pharmaceutique, le climat paraît apaisé entre les partenaires. Nicolas Revel se félicite ainsi d'une convergence d’analyses et d’objectifs entre l’assurance maladie et les syndicats d’officinaux. Sans vouloir entrer dans le menu détail de cette prochaine convention, Nicolas Revel indique tout de même qu’elle continuera, entre autres, « à désensibiliser la rémunération des officines des prix des médicaments ». Cela passe, selon lui, par une diversification de la rémunération et par une meilleure valorisation du métier de pharmacien. Il explique que l’on peut notamment travailler autour de rémunérations à l’ordonnance, pour certains types de produits ou de patients, car « toutes les ordonnances ne se valent pas ». En ce qui concerne les entretiens pharmaceutiques, « il ne faut pas abandonner, même si le bilan est en demi-teinte ». Certes, les délais de paiement ont peut-être joué un rôle dans cet essoufflement, mais pour le directeur général de l’UNCAM, « nous avons peut-être aussi fait trop lourd et trop compliqué ». Sur le volet générique, Nicolas Revel souhaite continuer à engager des moyens pour la substitution. Le taux de pénétration de ces médicaments atteint aujourd’hui à 83-84 %, il existe donc « encore une marge de progression », affirme-t-il. Quant à la demande d’enveloppe sur 5 ans comme préalable à la négociation formulée par Gilles Bonnefond, président de l’USPO, (voir également notre article « abonné » sur le sujet), Nicolas Revel se dit d’accord sur le principe. « Il faudra réfléchir à comment traduire cela dans le champ conventionnel », souligne-t-il toutefois.
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