Pas moins de 175 ans à attendre avant de pouvoir s’installer ! Une situation insupportable pour les jeunes diplômés tunisiens qui, à l’appel de l’Association tunisienne des pharmaciens libres (ATPL), ont manifesté la semaine dernière devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Ils réclament l’abrogation de l’article 29 de la loi régissant le secteur pharmaceutique et qui fixe notamment le quota de population nécessaire pour l’installation d’une officine, arrêté actuellement à 5 000 habitants. Selon Mohamed Ramzi Bouâoun, président de l’ATPL, 3 000 pharmaciens désireux de s’installer sont aujourd’hui inscrits sur les listes d’attente.
Les jeunes diplômés incriminent leurs aînés, fautifs à leurs yeux de faire barrage à la génération montante par le biais de règles édictées en leur faveur. Ils déplorent également que même lorsqu’ils parviennent à devenir titulaire, c’est pour s’installer dans des zones périphériques et non commerciales, les plus anciens se réservant les quartiers les plus attractifs et à proximité de centres médicaux.
Pratiques avancées
Médicaments et DM autorisés en primo-prescription par les IPA : la liste est publiée
Semaine européenne de la vaccination
Quels vaccins sont recommandés chez la femme enceinte ?
À la Une
Deux tiers des pharmacies ont vu leur rentabilité baisser en 2024
Une idée de l’assurance-maladie
Médicaments, pansements : quelle est cette expérimentation contre le gaspillage ?