Depuis le 9 octobre, quelque 3 000 pharmaciens de deux régions pilote, la Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes, participent à l’expérimentation sur la vaccination à l’officine dans le cadre de la campagne de vaccination antigrippale.
Largement relayée par les médias nationaux et régionaux, cette nouvelle mission du pharmacien est désormais connue du grand public. En témoignent les résultats du sondage effectué en ligne par « Le Quotidien du pharmacien », sur son site, www.lequotidiendupharmacien.fr, entre le 29 septembre et le 13 octobre.
Sur les 301 titulaires ayant répondu, 67,1 % d'entre eux déclarent avoir été sollicités par leurs patients à l’officine pour être vaccinés. À l'inverse, 99 pharmaciens (32,9 %), seulement, affirment ne pas avoir été interpellés sur cette nouvelle mission. Ce sondage étant national, il est toutefois difficile de connaître l’origine géographique de ces répondants négatifs et leur éventuelle appartenance à l’une des deux régions concernées par l’expérimentation.
Peu de pharmaciens ont, en revanche, souhaité apporter un commentaire. Pascal M, titulaire en Haute-Loire, revient sur le phénomène du vaccin homéopathique et ironise « remboursé à tous les âges de la vie, ne nécessite pas d’injection, ne contient pas d’affreux adjuvants, seulement du sucre ! ». Il y voit un alibi de plus de la part des patients pour ne pas se faire vacciner. Un médecin de Saint Médard en Jalls, toujours dans la Haute-Loire, déplore quant à lui le manque d’informations des patients : « Aucune affiche dans les EHPAD, et encore moins ailleurs. »
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