La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) soutient un projet qui s'inscrit à la fois dans les conditions émises à l'article 51 du PLFSS 2018 et dans la stratégie du Plan nationale de Santé.
L'expérimentation « Pharmacie de premier recours » répond à trois objectifs : la prise en charge des soins de premier recours, un renforcement du rôle du pharmacien dans la permanence des soins non programmés et dans la prévention.
Ces pharmaciens contribueront ainsi à éviter des hospitalisations en urgence inutiles et coûteuses. L'expérimentation prévoit que les officinaux, dont les horaires d'ouverture seront harmonisés sur une amplitude d'au moins 40 heures sur cinq jours, réalisent un bilan circonstanciel de qualité, prodiguent des soins dits de « barrage » avant l'arrivée des pompiers ou du SAMU, conseillent et orientent à travers la téléconsultation en urgence, en lien avec le médecin régulateur. Et le cas échéant, le patient pourra bénéficier d'une télé prescription qui sera dispensée par la pharmacie.
Par ailleurs, le personnel de ces pharmacies proposera trois rendez-vous prévention aux personnes de 24, 45 et 65 ans afin de faire un bilan vaccinal, détecter les situations à risque et s'assurer que la personne dispose d'un médecin traitant. Des TROD gratuits pourront également être mis à disposition de la population.
In fine, le modèle vise également à pérenniser le fonctionnement de ces pharmacies stratégiques qui, dans ces zones fragiles, peuvent connaître des difficultés financières.
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