Interrogée le 15 mai devant la commission des affaires sociales du Sénat dans le cadre du texte sur la dispensation protocolisée, la ministre de la Santé indique que ce dispositif ne concernera « que des situations d’urgence ou des personnes qui peinent à trouver un médecin et aboutissent aux urgences ». La stricte séparation entre prescription et délivrance est « un principe fondamental », a rappelé Agnès Buzyn.
En revanche, la ministre a profité de la discussion pour rappeler son veto à la prescription de substituts nicotiniques par les officinaux au nom de la stricte séparation entre prescription et délivrance. Il s’agirait, selon elle, d’un « mélange des genres ». Et d’argumenter : « Il n’est pas souhaitable que les prescripteurs soient les vendeurs. »
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