La FSPF, l'USPO, Federgy et les associations de groupements (CNGPO et UDGPO) s’opposent à une évolution de la marge des grossistes-répartiteurs au détriment de la rémunération des pharmaciens d’officine.
Les grossistes-répartiteurs revendiquent auprès des pouvoirs publics une renégociation de leur marge réglementée ainsi qu’une révision de leurs obligations de service public. Ce qui n'est pas du goût des syndicats et des groupements de pharmaciens qui entendent préserver le périmètre de l’officine, en termes de rémunération et de conditions d’approvisionnement.
Dans un communiqué commun, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacies (Federgy), l’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) et le Collectif national des groupements de pharmaciens d'officine (CNGPO) refusent que la revalorisation de la marge des grossistes-répartiteurs se fasse sur le dos de l’officine dont l'économie est déjà suffisamment fragilisée.
Alors qu’un groupe de travail réunissant tous les acteurs de la chaîne du médicament est mis en place par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), syndicats et groupements mettent en garde les pouvoirs publics sur une éventuelle attaque de la rémunération officinale. S'inquiétant par ailleurs de la situation d’oligopole des grossistes-répartiteurs, ils exigent la préservation des différents canaux d’approvisionnement (vente directe et répartition) et souhaitent maintenir la possibilité de choisir entre plusieurs fournisseurs.
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