À défaut de parvenir à résorber le problème récurrent des ruptures de stock, l’Union européenne souhaite « harmoniser » et unifier les procédures de signalisation et d’information sur ces dernières. À cette fin, l’Agence européenne du médicament (EMA), vient de présenter deux guides de bonnes pratiques. L'un est destiné aux industriels titulaires des autorisations, l'autre aux professionnels de santé – dont les pharmaciens — et au grand public.
Il n’existe en effet pas de définition commune de la rupture de stock en Europe, constate l’EMA, pas plus que de notification commune de ces dernières de la part des industriels aux autorités pharmaceutiques et sanitaires. Le premier guide publié vise donc à unifier les termes et les procédures, pour une meilleure appréhension commune du phénomène.
Le second guide, lui, concerne la communication des informations vers les professionnels de santé et le public. Il invite les autorités nationales et européennes à communiquer de manière claire et facilement accessible sur les ruptures de stock en cours, par exemple en diffusant des communiqués de presse et en publiant ces informations en ligne sur leurs sites Internet. Ces informations devraient inclure la durée prévisible des ruptures de stock et présenter des alternatives aux médicaments manquants concernés.
Rédigées par un groupe d’expert associant industriels, professionnels du médicament et responsables des autorités nationales et européennes, ces bonnes pratiques viennent d’être publiées mais leur application reste encore facultative, avant d’être éventuellement inscrite dans la réglementation pharmaceutique des États membres.
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