La dernière séance de négociations avec l’assurance-maladie est prévue jeudi 5 avril. À quelques jours de cette rencontre décisive, la tension monte entre les partenaires conventionnelles. Réunie en assemblée générale la semaine passée, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) affirme qu’elle n’engagera pas la profession dans un « pseudo-contrat » qui prévoirait une renégociation uniquement en cas de baisse de la rémunération officinale, alors qu’il est indispensable de bénéficier d’une croissance de cette rémunération. « Sans moyens, ce sera l’impasse », prévient le syndicat, qui demande à l’assurance-maladie de revoir sa copie.
Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), estime également que le compte n'y est pas et que, « au final, les conditions pour la réussite ne sont pas encore au rendez-vous ». « Mais il existe des marges de manœuvre permettant d’y arriver », assure-t-il.
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