Les mesures instaurées progressivement depuis 2014, allant du paquet neutre au Moi(s) sans tabac en passant par le remboursement des substituts nicotiniques prescrits ont été efficaces. Si la baisse des fumeurs en France est peu significative entre 2017 et 2019, la tendance se poursuit. Elle est néanmoins bien visible chez les femmes (en particulier chez les 18-24 ans). Le taux de fumeuses quotidiennes passe ainsi de 22,9 % à 20,7 % entre 201 8 et 2019. Surtout, en 5 ans, le taux de fumeurs quotidiens a reculé de 4,5 points à 24 % (-5,4 points chez les hommes, -3,7 points chez les femmes), celui des fumeurs au total de 3,9 points à 30,4 %.
Inégalités sociales
La prévalence chez les non diplômés est en fort recul, passant de 39,6 % en 2014 à 32 % en 2019, mais les inégalités sociales ne sont pas gommées pour autant. Ainsi, les chercheurs soulignent, pour le tabagisme quotidien, un écart de 17 points entre les personnes au chômage et les actifs, et de 12 points entre les plus bas et les plus hauts revenus. La prévalence des ex-fumeurs est restée stable entre 2014 et 2019 à 31,9 %, mais celle des personnes déclarant n’avoir jamais fumé a augmenté de 33,7 % à 37,7 % sur la période.
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