Un regroupement d'associations demande qu’un fonds d'indemnisation soit ouvert à toutes les victimes d'effets secondaires des médicaments.
Alors que Marisol Touraine a récemment annoncé la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes du valproate de sodium (Dépakine et dérivés), un collectif d’associations et de juristes monte au créneau afin que ce fonds ne soit pas réservé qu’aux victimes du valproate de sodium, mais qu’il soit ouvert à toutes les victimes d’effets indésirables graves de médicaments. Ce collectif propose que le nouveau fonds soit financé par une taxe minime sur le prix de vente des médicaments, une idée qu’avait d’ailleurs suggéré le député Gérard Bapt. L’Office national d'indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) aurait la gouvernance de ce fonds, et ce dispositif, qui pourrait être voté dans l'un des textes budgétaires de l'automne, s’insérerait sans difficulté dans le droit existant, propose encore le regroupement d’associations, qui estime que « les victimes du médicament, comme les victimes de la route il y a 30 ans, ont aujourd’hui, besoin d’une loi Badinter ! » (loi de 1985 d'indemnisation des préjudices corporels après un accident de la route, N.D.L.R.). Le collectif regroupe notamment l'Apesac (victimes Dépakine/épilepsie/bipolaire), le réseau DES France et les Filles DES (Distilbène), la FNATH (accidentés de la vie), le CISS (collectif regroupant 40 associations), le Cadus (défenses des usagers de la Santé) ainsi que le Claim (contre les affections iatrogènes médicamenteuses) et le grand Collectif Europe et Médicament.
Avec l'AFP.
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