Les spécialités à base de diménhydrinate et de diphénhydramine ne pourront plus être vendues dans le rayon libre accès des officines. Le « Journal officiel » publie ce jour la liste des cinq médicaments dits de médication officinale concernés par cette mesure relevant de la protection de la santé publique. Il s’agit de Doli mal de gorge Hexamidine/Tétracaïne (solution pour pulvérisation buccale), de Dynamisan 3 g (poudre pour solution buvable), de Mercalm (comprimé pelliculé sécable), de Nausicalm adultes 50 mg (gélule) et de Nausicalm, sirop.
Déjà en février dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait demandé la radiation de Nausicalm et de Mercalm de la liste des médicaments en libre accès à l’officine. Elle motivait sa décision par les résultats d’une enquête d’addictovigilance sur le potentiel d’abus et de dépendance du diménhydrinate et de la diphénhydramine.
Au regard de ce risque d’abus, de dépendance et d’usage détourné de ces médicaments, la commission des stupéfiants et psychotropes de l’ANSM s’était déclarée favorable à l’ajout d’une mise en garde sur le risque d’abus dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) de ces spécialités. L’ANSM avait également souhaité la diffusion d’une mise en garde à l’attention des pharmaciens.
De 2003 à 2014, 59 observations ont par ailleurs été notifiées au réseau des Centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance (CEIP), dont dix cas graves ayant abouti un seul décès.
Exercice professionnel
Sérialisation : pourquoi il vaut mieux contacter son LGO pour vérifier sa conformité
Assurance-maladie
Gestion des indus : 81 sanctions en 2024
Exercice professionnel
Pas de tiers payant sans carte Vitale pour certains médicaments : la mesure entre bien en application
Maillage officinal
Antennes de pharmacie : un titulaire du Tarn sauve une officine de l’Aveyron