Un imprimeur brestois, placé en garde à vue au début du mois pour avoir falsifié des ordonnances, a de nouveau été appréhendé par les gendarmes une semaine plus tard alors qu’il tentait de se procurer des médicaments dans deux officines de la région.
Sa garde à vue n’avait visiblement pas dissuadé le quinquagénaire. Comme le rapporte le quotidien régional « Le télégramme », l’imprimeur de Brest qui avait déjà été placé en garde à vue le 4 juin pour des faits d’escroquerie, de faux et usage de faux en écriture, d’obtention au moyen d’ordonnances fictives de médicaments et de détention illicite de ces médicaments, a replongé dans son trafic.
Les gendarmes avaient été mis une première fois sur la piste du faussaire par un pharmacien de Landerneau, selon le quotidien. L’enquête avait établi que l’imprimeur avait falsifié pas moins de 80 ordonnances à l’en-tête de six médecins de la région. Au cours de la perquisition, outre des fausses ordonnances mentionnant une prescription et 43 autres vierges, il avait été retrouvé des faux tampons des praticiens, des codes-barres fictifs, ainsi que de nombreux médicaments. À l’issue de sa garde à vue, il s’était vu notifier une convocation devant un officier de la police judiciaire en cas de récidive.
La semonce n’a apparemment suffi. Une semaine plus tard, deux autres pharmaciens de la région recevaient la visite de l’imprimeur toujours muni d’ordonnances falsifiées. Un geste qu’il a motivé par le fait qu’il possédait encore « quelques fausses ordonnances vierges ». Il fait désormais l’objet d’un contrôle judiciaire assorti d’une obligation de soins et sa convocation devant un officier de la police judiciaire a été confirmée.
Dans le Gers
Une nouvelle antenne de pharmacie ouvre ses portes
Mobilisation contre la baisse des remises génériques
Plus de 9 pharmacies sur 10 fermées le 16 août, affirme un syndicat
Arboviroses
Deux cas autochtones d'infection par le virus du Nil occidental détectés pour la première fois en Île-de-France
Mobilisation
Appel à la fermeture le samedi 16 août : les pharmaciens pourront-ils être réquisitionnés ?