Un tiers seulement des 86 000 médecins généralistes se sont enregistrés auprès d’une pharmacie référente pour recevoir leur premier flacon du vaccin AstraZeneca la semaine prochaine.
Sur les quelque 700 000 doses de vaccin réservées à la première semaine de vaccination en ville, 41 % seulement pourront être administrées dans les cabinets médicaux à partir du jeudi 25 février. En cause, le faible nombre de médecins qui se sont enregistrés auprès d’une officine référente pour passer commande du vaccin.
Les chiffres de la Direction générale de la Santé en attestent : 28 844 médecins libéraux seulement, dont 27 893 médecins généralistes « se sont appareillés auprès d’une officine de référence pour la première livraison de doses AstraZeneca réservées à la ville ». Par conséquent, les officines n’ont enregistré en moyenne que 1,4 médecin chacune. Mais surtout, un généraliste sur trois seulement vaccinera dans son cabinet à partir de la semaine prochaine. Cette frilosité – sans aucun doute due à une mise en place tardive du dispositif et à des carences dans l’information des praticiens — reporte d’autant la vaccination des personnes concernées par cette nouvelle phase de la campagne vaccinale, à savoir les patients âgés de 50 à 65 ans atteints de comorbidité.
Panorama Iqvia
Marché du médicament : quelle croissance pour les produits de ville d’ici à 2029 ?
Numérique en santé
L’appli carte Vitale débarque sur les smartphones
Grand Est
URPS : creuset d’innovations et d’interprofessionnalité
Interprofessionnalité
Équipe de soins autour du patient : l’expérimentation est lancée