Alors que des médecins plaident en faveur du port du masque dans les lieux clos et protestent contre les signes de relâchement dans l’application des mesures barrière, les résultats d’un sondage réalisé par la plateforme Covigie auprès des soignants viennent appuyer ces positions.
Pour un soignant de premier recours sur cinq, les mesures sanitaires doivent être maintenues jusqu’à la fin de l’été. Selon une enquête sur « les mesures sanitaires hors épidémies et pendant les épidémies » réalisée par la plateforme Covigie* auprès des soignants de premiers recours, dont 22 % de pharmaciens, ces mesures doivent être appliquées en priorité dans les transports en commun, les lieux de soins et les EHPAD.
Interrogés sur les mesures à généraliser en dehors des périodes d’épidémies, une écrasante majorité de soignants (93 %) préconisent de maintenir des gestes barrières, comme le lavage régulier des mains. Par ailleurs, en temps d’épidémie et en cas d’infection respiratoire aiguë, le port du masque hors du domicile et en cas de contact à moins d’1mètre doit être obligatoire, selon 68 % des soignants interrogés. Consultés au rang des soignants sur les mesures à prendre à l’avenir en cas de crise épidémique, des pharmaciens suggèrent que le public soit mieux informé via des interventions de l’État, et non par l’intermédiaire des médias ou encore que des formations aux gestes barrière soient dispensées dans les écoles et les entreprises.
* Lancée mi-avril par la Société française de médecine générale, la Société francophone des sciences pharmaceutiques officinales (SFSPO) et le Collège de la médecine générale, en partenariat avec Open Rome et OpusLine.
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