L’Agence européenne du médicament (EMA) met en place un mécanisme de solidarité volontaire entre États membres de l’Union européenne pour faire face aux ruptures de médicaments critiques.
Le groupe de pilotage sur les pénuries de médicaments (Medicines Shortages Steering Group - MSSG) de l’Agence européenne du médicament (EMA), créé en 2022, met en place un mécanisme de solidarité volontaire qui permet aux États membres de l’Union européenne de se soutenir les uns les autres lorsqu’ils font face à la rupture d’un médicament critique. Un État membre pourra ainsi, en dernier ressort, demander de l’aide à d’autres États-membres pour obtenir des stocks d’un médicament manquant.
Cette possibilité, qui sera coordonnée par le MSSG, fait partie de la boîte à outils développée par l’EMA pour accompagner les pays face aux ruptures d’approvisionnement. Cette boîte à outils inclut notamment des recommandations de gestion de l’offre et de la demande en médicaments, un guide sur les moyens d’interagir avec les laboratoires pour augmenter et redistribuer les stocks existants, ou encore sur les flexibilités réglementaires à instaurer en cas de besoin, par exemple pour permettre la mise à disposition exceptionnelle d’un médicament qui n’est habituellement pas autorisé dans un État membre, ou encore pour lever les blocages liés à un étiquetage ou un packaging non réglementaire par des exemptions.
La procédure pour activer le mécanisme de solidarité entre États membres a été publiée hier sur le site l’EMA en même temps que l’ensemble de la boîte à outils pour épauler les pays dans la lutte contre les pénuries de médicaments.
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