La proposition de loi de la sénatrice et pharmacienne Corinne Imbert a été adoptée en première lecture au Sénat. Le texte prévoit un accès unique aux études de santé par une première année de licence, ainsi que l’ouverture, à titre expérimental, d’un accès direct via Parcoursup.
L’accès direct aux études de pharmacie est de nouveau d’actualité. Le Sénat a adopté le 20 octobre, en première lecture, la proposition de loi (PPL) déposée par Corinne Imbert (LR), pharmacienne de profession, visant à répondre aux problématiques engendrées par le passage au dispositif Parcours d’accès spécifique santé/Licence accès santé (PASS/LAS).
Le texte prévoit une refonte de la PASS/LAS en une voie unique d’accès, prenant la forme d’une première année de licence, ainsi qu’un accès direct via Parcoursup. Cette licence donnerait accès, d’un côté, aux filières en santé, et de l’autre, à une deuxième année de licence dans une autre filière. Ainsi, le texte entend résoudre le principal point de discorde : l’hétérogénéité et l’illisibilité de l’offre existante. En effet, depuis la réforme de 2019, 29 universités font coexister la PASS et la LAS, 7 proposent uniquement la LAS et certaines universités dépourvues d’Unité de formation et de recherche (UFR) santé ouvrent des LAS en partenariat avec des universités en disposant. Au total, 230 PASS différentes coexistent en France, à l’issue desquelles les candidatures aux filières de médecine, maïeutique, odontologique et pharmacie (MMOP) sont parfois limitées à deux filières et parfois sont sans contrainte.
En parallèle, pour pallier le phénomène des places vacantes en pharmacie, la PPL autorise, à titre expérimental et dans la limite d’un tiers des capacités d’accueil de chaque université, l’admission directe d’étudiants en premier cycle de pharmacie. Un parcours souhaité par les doyens, mais décrié par l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), favorable à un socle commun à toutes les professions de santé.
Par ailleurs, la PPL crée un statut de maître de stage des universités en pharmacie, accessible par une formation obligatoire ouvrant droit à un agrément et à une rémunération.
Dernier élément, le texte favorise la diversification géographique du recrutement. Dans cet objectif, la loi prévoit l’organisation d’une première année d’accès aux études de santé dans chaque département et étend à l’ensemble du territoire national l’expérimentation d’options santé dans les lycées des zones sous-denses. La voie d’accès unique aux études de santé doit entrer en vigueur au plus tard le 1er septembre 2027.
Evaluation de la HAS
Les traitements hormonaux de la ménopause confirment leur service médical rendu « important »
Désinformation médicale
Le cortisol, nouvelle obsession des réseaux sociaux
En réaction au PLFSS
Les entreprises du médicament alertent sur le risque du référencement sélectif
Rappel de lots
Hydrea : un risque de sous-dosage pour les patients qui ouvrent la gélule