À partir du 15 septembre, les étudiants en santé devront présenter un schéma vaccinal complet pour effectuer un stage dans un établissement de santé. Une tolérance est toutefois prévue jusqu'au 15 octobre pour les primo-vaccinés. Les mêmes règles s'appliqueront aux étudiants de pharmacie lors des stages en officine.
À l’instar des salariés des établissements de santé, les étudiants inscrits dans les filières MMOP sont en effet concernés par la loi du 5 août qui rend obligatoire la vaccination pour plusieurs catégories de professionnels exerçant au contact de personnes vulnérables. Si le passe sanitaire était déjà imposé à tous ceux qui travaillent ou sont bénévoles dans les établissements de santé depuis le 7 août, ces derniers devront être impérativement vaccinés à partir du 15 septembre pour continuer à travailler (sauf contre-indication à la vaccination).
À compter de cette date, les étudiants amenés à faire un stage à l'hôpital devront donc présenter un schéma vaccinal complet ou avoir reçu au moins une dose. Ceux qui n'ont reçu qu'une dose seront donc acceptés mais ils devront fournir toutes les 72 heures un test négatif et cette tolérance ne sera en vigueur que jusqu'au 15 octobre. Après cette date, seuls les étudiants ayant reçu leurs deux doses de vaccin pourront poursuivre ou commencer un stage dans un établissement de santé ou dans une structure médico-sociale, sachant qu'il faut attendre 7 jours après l'injection de la deuxième dose pour que la vaccination soit considérée comme complète.
Les mêmes règles et le même calendrier s'appliquent pour les stages en officine. A partir du 15 octobre, le certificat de vaccination ou un certificat de rétablissement seront exigés.
Dans l'impossibilité de faire un stage, les étudiants qui refusent ou qui n'ont pas encore pris le temps de se faire vacciner risquent donc bien de ne pas pouvoir valider leur diplôme. À partir du 15 octobre, les étudiants qui ne sont pas complètement vaccinés « pourront voir leur inscription retardée », avertit en effet Numan Bahroun, président de l'Association des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Plus de 95 % des étudiants en pharmacie ont reçu au moins une dose aujourd'hui. « Le nombre de réfractaires est donc extrêmement faible mais nous veillerons à identifier les besoins de ceux qui ne sont pas vaccinés pour les accompagner au mieux », promet le président de l'ANEPF.
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