Est-il éthique de vendre un produit non risqué mais sans efficacité démontrée, sous prétexte qu’un éventuel effet placebo pourrait s’avérer bénéfique ? Telle est la question soulevée par l’homéopathie, à laquelle l’Académie nationale de pharmacie a tenté de répondre il y a quatre ans. Verdict : la délivrance « n’est pas contraire à l’éthique ». À trois conditions : qu’une « thérapie complémentaire (soit) souhaitée » par le patient, que le produit n’induise pas de perte de chance, et que le prescripteur ait compris « qu’il use d’un placebo avec attente ». Mais en 2023, cette dernière exigence ne devrait-elle pas également s’appliquer côté patient ? Dans un récent rapport intitulé « Loi sur le droit des patients, 20 ans après », l’Académie pointe l’importance inédite de la notion de compréhension des usagers, au-delà de leur information.
Éthique et placebo
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Publié le 29/06/2023
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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