Dans un avis rendu public le 3 mars, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande de maintenir une campagne de vaccination contre le Covid-19 au printemps pour certains publics : les personnes âgées de plus de 80 ans, les résidents d’Ehpad et d'Unités de soins de longue durée (USLD) et tous les patients immunodéprimés.
Si la plupart des mesures exceptionnelles prises durant la crise sanitaire ont été abrogées au 1er mars, le virus du Covid-19, lui, n’a pas totalement disparu. Ces derniers jours, la HAS a été saisie par le directeur général de la santé concernant l’intérêt ou non de proposer une campagne de vaccination contre le Covid-19 au printemps, comme ce fut le cas les années précédentes. « Malgré la faible circulation actuelle du Covid-19, son caractère imprévisible et non saisonnier appelle à rester vigilant », estime la HAS. Compte tenu des dernières données épidémiologiques, du niveau de la couverture vaccinale chez les plus fragiles et de la disponibilité d’un vaccin adapté aux variants en circulation, la HAS suggère donc de maintenir une campagne ce printemps, pour certaines catégories de patients.
Selon l’instance sanitaire, les populations qui devront être ciblées dans les prochaines semaines sont précisément les suivantes : « Les personnes de 80 ans et plus, ainsi que les résidents d’Ehpad et d'Unités de soins de longue durée (USLD) et les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge. » En proposant un rappel à ces catégories de patients, l’objectif est simple : « Diminuer le nombre de décès et le risque de formes graves. » Comme le souligne la HAS, « ce rappel peut être fait à partir de 6 mois après la dernière infection ou injection de vaccin contre le Covid-19 et ce délai est réduit à 3 mois pour les personnes immunodéprimées et les personnes âgées de 80 ans ou plus ». Si la HAS maintient cette recommandation, c’est notamment parce qu’un nombre relativement faible de personnes âgées de 80 ans ou plus ont reçu une dose de rappel de vaccin adapté au variant JN1 au cours de la dernière saison et ce, alors que « leur immunité diminue particulièrement vite ». Alors que près de 37 % des personnes appartenant à cette catégorie d’âge avaient reçu une dose de rappel en 2023-2024, elles ne sont plus que 21 % environ à en avoir bénéficié au cours des derniers mois. Pour convaincre les patients les plus vulnérables de se faire vacciner une nouvelle fois, la HAS recommande « d'informer ces publics par le biais de rappels personnalisés ».
Si la recommandation de la HAS est suivie, il faudra ensuite déterminer les dates de cette campagne et à quel moment les pharmaciens pourront de nouveau commander des doses. L’an dernier, la campagne de rappel organisée au printemps s’était déroulée du 15 avril au 16 juin. Quoi qu’il arrive, les pharmaciens ont bien sûr la possibilité de vacciner toute personne qui le souhaite en dehors des dates officielles des campagnes.
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