Dans quelles situations cliniques ?

Publié le 06/07/2023

Cancer de la prostate

Au début de l’évolution, il n’y a pas de troubles urinaires. Le cancer de la prostate est parfois révélé par des métastases douloureuses, surtout osseuses.

À savoir : l’association cancer/hypertrophie bénigne de la prostate est possible.

Cancer de la vessie

L’hématurie macroscopique est le symptôme le plus fréquent (85 %). Son importance est indépendante du stade et du grade tumoral.

Cystites

La cystite bactérienne est extrêmement fréquente, surtout chez les femmes. Son incidence annuelle est de l’ordre de 25 à 30 % chez les femmes de 25 à 40 ans.

Principaux symptômes : augmentation de la fréquence mictionnelle associée à des urgenturies et des brûlures mictionnelles. Une fièvre supérieure à 38 °C doit faire évoquer une pyélonéphrite aiguë (lombalgies franches, surtout unilatérales) à prendre en charge sans délai.

Hypertrophie bénigne de la prostate

Principaux symptômes :

- Prostatisme : signes obstructifs (retard à l’émission du jet, jet faible, miction par à-coups ou en plusieurs fois), signes irritatifs (hypertrophie du détrusor : envie brutale et pressante d‘uriner, pollakiurie, sensation de pesanteur sus-pubienne).

- Rétention vésicale chronique sans distension : nombre de levers nocturnes important, intervalle court entre deux mictions, résidu post-mictionnel entre 50 et 300 ml.

- Rétention vésicale chronique avec distension : résidu post-mictionnel supérieur à la capacité de la vessie normale, dilatation des voies excrétrices hautes.

Incontinence urinaire

L’incontinence urinaire est un symptôme pouvant être lié à de multiples causes : anomalies du muscle de la vessie ou détrusor et/ou du sphincter urétral, âge (affections neurologiques, lésions médullaires, calculs ou tumeurs de la vessie, hypertrophie de la prostate, cancer de la prostate), affections urinaires ou vaginales, constipation, faiblesse musculaire, affections nerveuses et/ou musculaires.

Les pertes involontaires d’urine peuvent survenir dans diverses circonstances : effort, hyperactivité vésicale/instabilité vésicale, insuffisance sphinctérienne, regorgement/trop-plein.

Prostatites

Prostatite aiguë : syndrome pseudo-grippal (fièvre élevée (39-40 °C), frissons, céphalées, myalgies, arthralgies), signes urinaires irritatifs (brûlures mictionnelles, pollakiurie, et/ou obstructifs à type de dysurie, voire rétention urinaire, gêne et/ou douleurs périnéales, abdominales, parfois lombosacrées, urétrales ou inguino-scrotales.

Prostatite chronique : les symptômes peuvent être plus ou moins « bâtards », parfois même absents (troubles urinaires, douleurs pelviennes et/ou périnéales, troubles génitaux : douleur per ou post-éjaculatoires, hématospermie, troubles de la fertilité).

Urétrites/infections sexuellement transmissibles (bactéries)

Les plus fréquentes sont représentées par les gonococcies et les chlamydioses.

Principaux symptômes : brûlures mictionnelles, écoulement urétral purulent ; certaines formes sont asymptomatiques.


Source : lequotidiendupharmacien.fr