Dans un premier temps, le médecin va rechercher les signes évocateurs du cancer colorectal : douleurs abdominales et/ou troubles du transit d’apparition récente, amaigrissement récent inexpliqué, anémie ferriprive, méléna ou rectorragies (associées ou non à un syndrome rectal : faux besoins impérieux et fréquents, émission de glaires sanglantes), altération de l’état général, tumeur abdominale palpable, signes d’occlusion ou de perforation intestinale…Le diagnostic repose, selon la localisation, sur le toucher rectal et la coloscopie/rectoscopie qui permet de visualiser la tumeur et de réaliser des biopsies.
Dans le cadre d’un dépistage, le médecin recherchera en priorité la notion d’éventuels antécédents de polypes personnels ou familiaux, de cancers colorectaux familiaux (il est alors recommandé de commencer le dépistage à 45 ans) ou encore l’existence d’une maladie inflammatoire chronique (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique). Dans ce cas, la personne est dite « à risque élevé » de développer un cancer colorectal. Le dépistage endoscopique d’emblée est recommandé pour les sujets ayant un apparenté atteint d’un cancer colique avant 65 ans. Si l’autotest est positif, le médecin adresse dans un second temps le patient à un gastro-entérologue pour la réalisation d’une coloscopie. Ce test doit être répété tous les deux ans.Un autre cas de figure important réside dans l’existence au sein de la famille du patient d’une maladie génétique telle que le syndrome de Lynch (maladie autosomique dominante) dans lequel le risque est considéré comme « très élevé » de développer un cancer colorectal. Il en est de même chez les sujets atteints de polypose adénomateuse familiale (apparition dès l’adolescence de centaines de polypes dans le côlon).
Dans le cas d’un risque majoré, le médecin peut, soit faire réaliser tous les ans un test immunologique de recherche de sang dans les selles avec le seuil de détection actuel (30 microgrammes d’hémoglobine par gramme de selles) ou tous les deux ans avec un seuil abaissé à 10 microgrammes.
La fréquence de suivi est déterminée en fonction des éventuelles lésions découvertes, du profil et des antécédents du patient.
Chez le médecin
Publié le 13/04/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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