Chez le médecin

Publié le 02/03/2021

L’exploration d’une anomalie lipidique est recommandée dans le cadre d’une évaluation du risque cardiovasculaire global chez les hommes âgés de plus de 40 ans et chez les femmes à partir de 50 ans ou ménopausées. Il en est de même à l’occasion de la prescription d’une contraception estroprogestative. Néanmoins, une démarche diagnostique n’est généralement engagée qu’après l’apparition des premiers symptômes, souvent très tardifs, comme un essoufflement, une douleur thoracique ou encore des crampes musculaires aux membres inférieurs lors d’un effort.L’interrogatoire et les premiers examens cliniques permettent d’identifier les facteurs de risque d’athérosclérose, dont certains sont modifiables : tabagisme, hypertension artérielle, sédentarité, surpoids, type d’alimentation, consommation d’alcool. Les examens biologiques s’attachent à rechercher un éventuel diabète et bien sûr à doser le LDL-C (normalité sans facteur de risque : inférieur à 1,6 g/L), le HDL-C (supérieur à 0,4 g/L) et les triglycérides (taux inférieur à 1,5 g/L). Complétés par un électrocardiogramme, des échographies, scanners et IRM pour mettre en évidence et quantifier les plaques d’athérome. Citons encore la mesure de l’épaisseur intima-média carotidienne et l’évaluation de la fonction endothéliale des artères.

Source : lequotidiendupharmacien.fr