Chez le médecin

Publié le 02/03/2023

L’interrogatoire est un moment clé durant lequel le patient définit les caractéristiques de la douleur ressentie ainsi que le degré de gêne fonctionnelle.L’examen clinique des articulations douloureuses permet de déterminer une douleur provoquée par la palpation, de constater des déformations articulaires, de mesurer l’amplitude des mouvements restant possibles et d’identifier un éventuel épanchement liquidien (genou). Le médecin peut recourir à des questionnaires d’auto-évaluation (évolution sous traitement) : échelle visuelle analogique pour chiffrer la douleur et le handicap, indices fonctionnels spécifiques (genou, hanche, main).Les articulations sont très diversement atteintes et il existe des variations en fonction du sexe. C’est ainsi par exemple que l’arthrose des doigts et des genoux est plus fréquente chez la femme.On sait que le symptôme principal de l’arthrose est représenté par la douleur (néanmoins, certaines lésions arthrosiques ne sont pas douloureuses), typiquement déclenchée par l’usage de l’articulation et calmée par le repos.Dans le cas le plus général, seule l’atteinte du genou ou de la hanche peut engendrer un handicap important, apprécié par le « périmètre de marche ».La raideur articulaire, qui limite les mouvements, est constante, mais tardive au cours de l’évolution et très variable selon les articulations.Lors de poussées congestives, les phénomènes inflammatoires occupent le devant de la scène, avec des douleurs vives survenant dès le matin. Elles peuvent être aussi présentes la nuit. Lors de ces poussées, au cours desquelles il existe un risque d’aggravation des lésions du cartilage, il est recommandé de laisser l’articulation au repos.Avec le temps le processus évolutif fini souvent par s’éteindre, au prix, néanmoins, d’une légère limitation de l’amplitude des mouvements. Quant à l’arthrose de la hanche, si elle a une forte tendance à évoluer vers une invalidité douloureuse progressivement croissante, ce n’est que dans environ 30 % des cas. Les formes stables seraient largement majoritaires (70 %) et les formes destructrices rapides, très douloureuses et invalidantes, représenteraient moins de 10 %.


Source : lequotidiendupharmacien.fr