Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement.Une vigilance particulière est recommandée chez les patients atteints d’une pathologie auto-immune connue.Effets indésirablesLes symptômes sont principalement de grade 1 (légers) ou 2 (modérés). Les anti-CTLA4 générant davantage d’effets indésirables que les anti-PD1.Ces effets indésirables, dits « liés à l’immunité » (activation excessive du système immunitaire), peuvent parfois survenir de façon retardée, plusieurs mois (voire années pour les endocrinopathies) après l’arrêt du traitement. La vigilance est donc nécessaire sur le moyen terme, même si la tolérance initiale a été bonne.Les principaux types de toxicité sont les suivants :• Cutanée (35 à 45 % des cas) : elle se manifeste dès les premières semaines. Prurit, lichen, psoriasis, vitiligo. Plus rarement des toxidermies, comme le syndrome de Stevens-Johnson ou syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse.• Digestive et hépatique : diarrhées (parfois sanglantes), colites, douleurs abdominales, nausées/vomissements, hépatite auto-immune.• Endocrinienne : une altération de l’état général (avec asthénie marquée, céphalées, nausées) doit faire rechercher une hypothyroïdie (une hyperthyroïdie est aussi possible), une hypophysite, une insuffisance surrénalienne ou un diabète de type 1. Attention, cette toxicité peut être définitive.• Pulmonaire : toxicité souvent tardive. L’apparition d’une dyspnée doit attirer l’attention.• Neurologique : rare, cette toxicité survient entre 6 et 13 semaines après le début de l’immunothérapie. Différents tableaux cliniques ont été décrits : syndrome de Guillain-Barré, méningite lymphocytaire, myasthénie, encéphalopathie, polyneuropathie…• Cardiaque : toxicité très rare mais pouvant engager le pronostic vital, parfois brutalement.• D’autres types de toxicité sont possibles : rénales articulaires, hématologiques ou oculaires. Leur prise en charge repose d’abord sur le traitement des symptômes, puis sur l’arrêt (à partir du grade 2) du ou des produits, en association avec une corticothérapie systémique (0,5 à 2 mg/kg/j d’équivalent prednisone), voire avec des immunosuppresseurs de type anti-TNF alpha. La reprise d’une immunothérapie est possible mais doit être discutée en fonction de chaque cas.Les interactions médicamenteusesCes médicaments étant des anticorps monoclonaux ne sont pas métabolisés par les cytochromes P450 ni par les autres enzymes métabolisant les médicaments. Des interactions médicamenteuses sont donc très peu probables.
Vigilance requise !
Publié le 08/10/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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