Dans quelles situations cliniques ?

Anti-PD-1. Nivolumab : mélanome, cancer bronchique non à petites cellules, carcinome rénal, lymphome d’Hodgkin, cancer épidermoïde de la tête et du cou, carcinome urothélial.Pembrolizumab : mélanome, cancer bronchique non à petites cellules, lymphome d’Hodgkin, carcinome urothélial, carcinome des cellules rénales, cancer épidermoïde de la tête et du cou.Anti-PD-L1. Atézolizumab : carcinome urothélial, cancer bronchique non à petites cellules. Durvalumab : cancer bronchique et depuis peu cancer bronchique à petites cellules. Avélumab : carcinome à cellules de Merkel (cancer cutané rare et agressif).Anti-PD-1 + anti-CTLA4 (nivolumab + ipilimumab).Mélanome et cancers cutanésLes pathologies redoutables représentées par les mélanomes sont les premières dont le pronostic a été révolutionné par l’immunothérapie antitumorale avec l’obtention de réponses prolongées, voire de rémission (certains parlent même de guérisons). Des essais cliniques sont actuellement menés dans les carcinomes épidermoïdes avancés ou métastatiques (deuxième cancer cutané le plus fréquent). Le carcinome basocellulaire (premier cancer cutané) semble pouvoir bénéficier également de l’immunothérapie.Cancers du poumonL’immunothérapie est depuis peu à l’origine d’une véritable révolution (après celle des thérapies ciblées) dans ces pathologies encore très fréquemment diagnostiquées à un stade localement avancé et surtout métastatique. Après avoir démontré son potentiel dans les cancers non à petites cellules, son activité a également été mise en évidence dans les cancers à petites cellules.Cancers de la vessieDes résultats très intéressants sont observés dans une importante proportion de patients atteints de tumeurs infiltrant le muscle vésical avec métastases et aussi plus récemment en situation néo-adjuvante en l’absence de métastases pour optimiser la cystectomie en diminuant le risque de marges chirurgicales positives. Enfin, l’immunothérapie a montré aussi des résultats positifs dans les cancers n’infiltrant pas le muscle, représentant ainsi le premier progrès significatif dans ces cas depuis les instillations intravésicales de BCG.Et aussiLes cancers du rein, de l’estomac et le cancer du sein triplement négatif (souvent plus agressif)… Plus de 5 000 médicaments d’immunothérapie potentiels sont actuellement en cours d’études.