Les étapes de la cicatrisation
La cicatrisation d’une plaie débute avec la phase de détersion ou phase hémostatique et inflammatoire au cours de laquelle des caillots sont formés grâce aux plaquettes pour arrêter le saignement, et des leucocytes permettent d’éliminer les tissus dévitalisés ainsi que les germes. Ensuite, une phase de bourgeonnement se met en place : l’importante production de collagène et d’élastine permet de combler la plaie. De plus, de nouveaux vaisseaux sanguins remplacent ceux qui ont été abîmés. Le processus se termine par la phase d’épithélialisation : la plaie se ferme.
Les différents stades d’une brûlure
Les brûlures peuvent être définies selon leur degré, et donc leur profondeur. Celles du premier degré correspondent à un simple érythème (ex : le coup de soleil superficiel), seul l’épiderme est touché. On parle de second degré superficiel lorsque des phlyctènes apparaissent immédiatement ou dans les heures qui suivent la brûlure. Dans ce cas, l’épiderme et le derme sont touchés et la brûlure est douloureuse. Le second degré profond se définit quant à lui par une brûlure qui ne blanchit pas à la pression (les vaisseaux sanguins sont endommagés), une douleur faible (certains nocicepteurs sont détruits) et la présence de phlyctènes généralement percées. Enfin, dans les brûlures du troisième degré, la totalité du derme est détruite. La peau peut être blanche, brunâtre voire noire en cas de carbonisation et ne blanchit pas à la pression. Il n’y a pas de phlyctène et la plaie est insensible (les terminaisons nerveuses étant totalement détruites).
Les causes d’une épistaxis
L’épistaxis est un phénomène fréquent puisque 60 % de la population générale en présente au moins un épisode au cours de sa vie. Il s’agit d’une affection bénigne dans la très grande majorité des cas. Le plus souvent, l’épistaxis est due à une inflammation de la muqueuse nasale (qu’elle soit d’origine virale ou allergique), à un traumatisme du nez, à un traitement médicamenteux par voie nasale (notamment à base de cortisone) ou à une sécheresse de l’air. Mais un saignement de nez peut également survenir chez un patient traité par anticoagulant, hémophile ou présentant une hypertension artérielle. À noter que la prise répétée de drogues par voie nasale est un autre facteur déclenchant !
Les différents stades d’une entorse
On parle d’entorse légère (ou de foulure) lorsque les ligaments sont simplement étirés et l’articulation donc encore fonctionnelle. Elle peut cependant être douloureuse et gonfler légèrement mais on n’observe pas d’ecchymose. Dans l’entorse moyenne, l’étirement des ligaments est accompagné d’une déchirure partielle qui va entraîner le bleuissement de l’articulation. Cette dernière est alors douloureuse, gonflée mais reste fonctionnelle même si les mouvements sont limités. Enfin, en cas d’entorse grave, la rupture des ligaments est complète. Le gonflement de l’articulation est rapide, ainsi que l’apparition d’une ecchymose. La douleur est intense et le patient ne peut plus utiliser son articulation (typiquement, lorsqu’il s’agit de la cheville, il ne pose plus le pied par terre). Il peut d’ailleurs avoir perçu un craquement.
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