Après avoir déterminé le nombre de patients pouvant être inclus dans l’expérimentation du cannabis thérapeutique, pathologie par pathologie, c’est aujourd’hui la mise en place du registre national électronique de l’expérimentation qui est officialisée.
L’expérimentation du cannabis médical, qui concernera 3 000 patients dans certaines indications précises, devrait commencer avant le 31 mars 2021. Petit à petit, les différentes étapes de sa mise en place deviennent officielles. Fin octobre a ainsi été détaillé le nombre de patients à inclure dans l’expérimentation selon la pathologie. Ce 4 novembre, ce sont les « modalités et conditions techniques du registre national électronique de l’expérimentation » qui sont définies dans un arrêté publié au « Journal officiel ».
Le registre national électronique « assure le suivi des patients inclus dans l'expérimentation, notamment la sécurisation du circuit du médicament, la pharmacovigilance, l'addictovigilance », précise l'arrêté. Ce sont les médecins et les pharmaciens participant à l'expérimentation qui le renseigneront à chaque consultation ou dispensation. Mais ce registre a également pour finalité de « permettre l'indemnisation des pharmaciens volontaires ».
En pratique, pour les patients, le registre génère une attestation personnelle qui, en plus de l'ordonnance sécurisée sur laquelle figurent les médicaments prescrits, permet aux patients de prouver qu'ils disposent du « droit de se procurer, de détenir et de transporter les médicaments à base de cannabis utilisés pendant l’expérimentation ».
Les médecins prescripteurs et les pharmaciens, après avoir préalablement validé la formation obligatoire pour l’expérimentation, doivent ensuite s'inscrire (à l'aide de l'attestation personnelle de validation de cette formation) dans le registre national électronique, afin de pouvoir respectivement prescrire et dispenser les médicaments à base de cannabis utilisés pendant l’expérimentation.
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