L’Agence européenne du médicament (EMA) vient de recommander de renforcer les restrictions d’usage du valproate de sodium (Dépakine et génériques) chez les femmes en âge de procréer. Tout d’abord, l’EMA rappelle que cet antiépileptique ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux autres alternatives médicamenteuses. Si le médicament est toutefois prescrit, les femmes doivent alors utiliser une contraception efficace durant tout le traitement. Mais c’est surtout sur l’importance de l’information aux patientes que l’EMA insiste. Ainsi, les professionnels de santé doivent fournir aux femmes toute l’information concernant le risque malformatif et le risque de problèmes de développement associés à l’exposition du fœtus au valproate. En effet, de récentes études ont montré que cette exposition in utero était associée à un risque de 30 à 40 % de problèmes développementaux préscolaires (retard à la marche et au langage, problèmes de mémoire, difficultés de langage). De plus, le risque de malformations à la naissance est de 11 % (défaut de fermeture du tube neural, fente palatine), alors que ce risque est de 2 à 3 % en population générale. Le risque d’autisme chez l’enfant est également cinq fois plus élevé qu’en population générale.
Valproate de sodium : mieux informer les utilisatrices
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Publié le 13/10/2014
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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