L’Agence européenne du médicament va réexaminer les données concernant le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) chez les patients traités par natalizumab (Tysabri, Biogen). Rappelons que cette molécule est indiquée en seconde intention dans le traitement des formes très actives de sclérose en plaques, dans le cadre d’une prescription hospitalière très encadrée.
Le risque de LEMP sous natalizumab est connu, et on sait désormais que le risque augmente avec la durée d’exposition au Tysabri (notamment en cas de traitement de plus de 2 ans), en cas d’utilisation d’immunosuppresseurs avant le traitement par natalizumab, en cas de séropositivité au virus de John Cunningham (JCV). Ces paramètres sont pris en compte dans un algorithme de prescription du natalizumab, conçu pour minimiser le risque. Mais de nouvelles données semblent indiquer qu’il serait possible d’améliorer la prévention du risque en mettant en place de nouvelles mesures.
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