LES MÉDECINS ont parfaitement le droit de porter sur leur prescription la mention « non substituable » (NS). Mais cette utilisation doit se faire avec « tact et mesure », a rappelé Frédéric van Roekeghem à Pharmagora. Le directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM) entend lancer des contrôles, pouvant éventuellement aboutir à des sanctions financières. Une perspective qui n’enchante guère la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) qui parle de « pénalisation de la mention non substituable ». « Si la CSMF réaffirme tout l’intérêt que représentent les génériques, facteurs non négligeables d’économies sur les dépenses de santé à un moment de forte contrainte budgétaire, en revanche la politique du générique doit respecter strictement l’intérêt du patient », explique-t-elle. Le syndicat de médecins prévient qu’il s’opposera « à ce que les caisses d’assurance-maladie entravent les prescriptions de médicaments non substituables décidés par le prescripteur, soit en sanctionnant financièrement les médecins soit en pénalisant les patients par un refus d’appliquer le tiers payant sur les médicaments non substitués ».
Mention NS
Les prescriptions sous surveillance Abonné
Publié le 03/04/2014
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3082
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