LE GROUPEMENT pharmaceutique de l’Union européenne (GPEU), qui réunit à Bruxelles toutes les associations nationales de pharmaciens de 31 pays, vient de valider, au nom de toute la profession, le système de traçage qu’il a lui-même mis au point avec les associations européennes de l’industrie pharmaceutique (EFPIA), de grossistes (GIRP) et d’importateurs parallèles (EAEPC). Ce système de codage, dit European Skateholder Model (ESM), repose sur un code-barres propre à chaque boîte, et lisible par tous les intervenants de la chaîne du médicament, y compris en cas de réimportation de la boîte. Il répond aux besoins spécifiques des quatre organisations ayant présidé à sa conception, dont les pharmaciens.
Pour Isabelle Adenot, présidente en exercice du GPEU présidé cette année par la France, « l’approbation du projet ESM par tous les membres du groupement témoigne de la volonté des pharmaciens européens de mettre au point un système efficace, économique et flexible pour protéger la population des médicaments contrefaits. La sécurité est la première de nos préoccupations et nous considérons que les professionnels du médicament doivent tous être en première ligne pour la renforcer ». Rappelons que la directive européenne sur les médicaments contrefaits impose aux pays européens de se doter d’un système de détection des produits contrefaits, ceux-ci gardant toutefois la liberté de choisir ce dernier. Cinq pays européens (la France, l’Italie, la Belgique, la Grèce et la Turquie) disposent déjà de modèles nationaux, et le Conseil de l’Europe a lui aussi présenté récemment un modèle de traçage anti contrefaçon. Le projet ESM vient par ailleurs d’obtenir, en Espagne, le prix de la « meilleure innovation pharmaceutique de l’année 2011 », décerné par le journal « Correo Farmaceutico », a fait savoir le GPEU.
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