Dans un avis publié le 19 octobre, le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) écarte l’utilisation des opioïdes, « forts » ou « faibles », en première intention dans la lombalgie aiguë.
Rappelant que les opioïdes sont indiqués pour les douleurs aiguës sévères, mais pas systématiquement en première intention dans la lombalgie aiguë, le conseil scientifique du CNGE a passé en revue la littérature scientifique, les méta-analyses et le seul essai clinique ayant évalué ces antalgiques contre placebo ou contre d’autres opioïdes datant de juin dernier. Résultats : pas de supériorité démontrée des opioïdes (oxycodone et tramadol) versus placebo dans la lombalgie aiguë ; pas de différence d’efficacité entre les différents principes actifs opioïdes ; mais un risque élevé de développement d’un trouble de l’usage des opioïdes.
À ce stade des connaissances, le CNGE ne recommande pas les antalgiques opioïdes, « faibles comme forts », comme traitement de première intention dans la lombalgie aiguë. Néanmoins, précise-t-il, « l’intensité de la douleur et les éventuelles contre-indications à d’autres médicaments sont des éléments dont il faut tenir compte ». Le conseil scientifique regrette toutefois que l’essai clinique de juin dernier « n’ait pas évalué la douleur à court terme, à J2 ou J4 par exemple, critère de jugement pertinent en médecine générale ».
Le CNGE recommande enfin d’informer les patients de l’évolution naturelle de la lombalgie aiguë « spontanément résolutive en moins d’1 mois dans la très grande majorité des cas », de l’absence d’efficacité à 2 semaines des opioïdes et du risque élevé d’effets indésirables.
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