L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a été alertée, le 11 avril, de la présence sur une partie du territoire européen d’un médicament anticancéreux contrefait, l’Herceptin 150 mg. « Les contrefacteurs ont utilisé comme modèle des produits volés dans un hôpital italien. De ce fait, le conditionnement primaire (flacons) de ces produits est en italien », explique l’Agence. Il est actuellement distribué dans le circuit parallèle en Allemagne, au Royaume-Uni et en Finlande. L’ANSM indique cependant que « la présence de ce produit contrefait sur le territoire français dans le circuit légal est hautement improbable ». De plus, « les numéros de lot utilisés par les contrefacteurs (H4311B07, H4329B01, H4284B04, H4319B02, H4324B03, H4196B01, H4271B01, H4301B09 et H4303B01) ne correspondent pas à des lots distribués sur le territoire français par le Laboratoire Roche », précise l’ANSM. Elle demande toutefois « à tous les praticiens qui pourraient être confrontés à des produits suspects (notamment en conditionnement italien) de l’en informer immédiatement » via l’adresse : dvs.defauts-qualite@ansm.sante.fr.
Par ailleurs, deux autres médicaments ont été volés en Italie en même temps que l’Herceptin, a annoncé hier l’Agence européenne du médicament (EMA). Il s’agit de l’anticancéreux Alimta, et de Remicade, indiqué notamment dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn et le psoriasis. Pour l’instant, « aucun flacon trafiqué n’a été identifié parmi ceux qui ont été distribués », a indiqué l’EMA, qui appelle cependant les professionnels à la vigilance.
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