En dépit des multiples appels de la profession, le décret d’application autorisant les pharmaciens à substituer les biosimilaires n’est toujours pas paru. L’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) a décidé de passer au cran supérieur : les groupements annoncent un recours auprès du Conseil d’État.
Ce n’est pas la première fois que les présidents de groupements prennent la parole pour réclamer la publication du décret d’application autorisant les pharmaciens à la substitution biosimilaire. En avril dernier, Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie, avait appelé à la parution du décret d’application de cette disposition prévue à la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour… 2014.
Ne voyant toujours pas le dossier avancer, les groupements passent à la vitesse supérieure. L’Union des groupements de pharmacies d’officine (UDGPO) vient d’annoncer son intention de porter un recours auprès du Conseil d’État pour obtenir la publication de ce texte. « Le pharmacien doit avoir le droit de substitution », martèle Laurent Filoche, président de l’UDGPO. Il en est d’autant plus convaincu que l’expérimentation menée par son groupement Pharmacorp a été probante. Dans les 215 officines qui ont participé à cette expérimentation portant sur l’énoxaparine Crusia, le taux de substitution est passé de 8 % à 48 %.
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