À l’occasion de la publication d’un rapport de pharmacovigilance sur la toxicité des fluoropyrimidines (5-fluorouracile et capécitabine) en lien avec un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD), l’ANSM rappelle les conditions obligatoires de prescription et de dispensation. Avant d’instaurer une chimiothérapie par fluoropyrimidine, le médecin doit réaliser un dosage de l’uracilémie afin d’évaluer l’activité de la DPD. Une uracilémie supérieure ou égale à 16 ng/ml témoigne d’un déficit partiel ou complet en DPD, avec pour conséquence une augmentation de la toxicité des fluoropyrimidines. Le médecin doit indiquer sur l’ordonnance « résultats uracilémie pris en compte ». Si cette mention est absente, le traitement ne peut pas être dispensé. L’ANSM demande aux professionnels de santé d’interpréter les résultats de l’uracilémie avec prudence en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère. Dans cette population de patients, l’altération de la fonction rénale peut s’accompagner d’une augmentation des taux sanguins d’uracile, et orienter à tort vers un déficit en DPD.
À savoir pour bien dispenser
Chimiothérapie par fluoropyrimidines : rappel des mesures pour limiter les événements indésirables
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Publié le 08/11/2024
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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