Le groupe français Sanofi est convaincu d'avoir toujours engagé les démarches nécessaires en fonction « de l'évolution des connaissances scientifiques » sur le valproate de sodium et considère ainsi avoir rempli ses missions et obligations « sous le contrôle des autorités de santé ». En conséquence, il n'a pas provisionné ses comptes pour faire face à l'affaire Dépakine. Le directeur médical France, Pascal Michon, rappelle que les troubles neurodéveloppementaux identifiés aujourd'hui, « ne l'étaient pas dans les années 1990 ». Il affirme que, en 2003, Sanofi a alerté les autorités sanitaires de possibles troubles neurocomportementaux chez des enfants exposés in utero, mais elles ont estimé que ce risque n'était pas suffisamment étayé et la notice n'a été modifiée qu'en janvier 2006. Pour Pascal Michon, outre Sanofi, les autorités sanitaires, les médecins et les pharmaciens sont aussi impliqués ; et seule la justice peut « établir les responsabilités ».
Affaire Dépakine
Sanofi n'a pas provisionné ses comptes
Par
Publié le 03/11/2016
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3300
Pharmacie vétérinaire
Antiparasitaires vétérinaires : des accidents mortels chez le chat et le lapin
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir