Une dizaine de victimes vont lancer une procédure judiciaire contre le Propecia.
Baisse de libido, dysfonction érectile, anxiété, dépression… Une dizaine de patients soufrant d'effets secondaires imputés au finastéride 1 mg (Propecia et génériques) ont décidé de porter plainte, selon les informations d’« Europe 1 ». Ils estiment que « le laboratoire MSD et les autorités de santé ont tardé à informer les patients, mais aussi les professionnels de santé, de ces effets indésirables. Et, notamment pour les troubles sexuels, de leur caractère parfois irréversible ». L’avocat des victimes, maître Charles Joseph Oudin, va donc saisir la justice pour défaut d’information. La première audience de cette procédure, concernant une dizaine de dossiers, aura lieu au mois d’avril au tribunal de Nanterre. Selon l’avocat, 70 autres dossiers seraient en cours d’élaboration.
Mais le défaut d'information sera-t-il retenu par la justice ? Rappelons qu’en 2017, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a informé que le finastéride 1 mg (Propecia et génériques), tout comme le 5 mg (Chibro-Proscar et génériques), pouvait entraîner des troubles psychiatriques (anxiété, humeur dépressive, dépression et moins fréquemment des pensées suicidaires), en plus des troubles sexuels déjà notifiés (dysfonction érectile, troubles de l'éjaculation et diminution de la libido). Ces effets indésirables psychiatriques ont été inclus dans le Résumé des caractéristiques du médicament (RCP). L’ANSM a précisé alors qu’il était possible d’observer « une persistance de troubles sexuels après l’arrêt d’un traitement par finastéride ». Ensuite, en février 2019, les laboratoires titulaires des autorisations de mise sur le marché des spécialités à base de finastéride avaient renvoyé un courrier aux professionnels de santé afin de rappeler les risques de troubles de la fonction sexuelle et de troubles psychiatriques liés au finastéride.
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