Le secteur pharmaceutique figure parmi les trois branches montrées du doigt hier par le Premier ministre pour ne pas avoir encore engagé de discussions dans le cadre du Pacte de responsabilité.
De manière générale, l’ensemble des entreprises françaises est mis au pilori par Manuel Valls. Sur les cinquante branches professionnelles les plus importantes, seize seulement ont signé un accord d’engagement pour l’emploi, et trois seulement prévoient des créations nettes d’emploi.
Deux ans après la conclusion du Pacte de responsabilité, le bilan est qualifié d’« insatisfaisant » par le Premier ministre, qui menace de conditionner les aides aux entreprises en fonction de leurs engagements pris en faveur de l’emploi, voire de réorienter les 41 milliards d’euros dédiés à la baisse du coût du travail.
Une perspective qui n’est pas du goût de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL), qui réclame la transformation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en un allégement de charges. Elle estime en effet que le CICE, un dispositif prévu par le Pacte de responsabilité, constitue une contrepartie trop complexe et inadaptée aux besoins des TPE qui créent des emplois.
« Pour les pharmaciens, l’effet du CICE a été gagé dans les négociations avec les caisses d’assurance-maladie pour compenser les effets des mesures d’économies sur le médicament contenues dans les lois de financement de l’assurance-maladie », indique l’UNAPL, dont le vice-président est Philippe Gaertner, également président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Au regard des difficultés économiques que connaît la profession, « il n’était pas et ne sera pas possible de gager le CICE par des objectifs en termes d’emplois », affirme l’UNAPL. Elle précise que les pharmaciens ont toutefois fait des propositions en termes de formation susceptibles de créer 3 000 emplois d’apprentis supplémentaires.
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