Le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné, le 28 février dernier, UCB Pharma à verser environ 2,96 millions d'euros à un homme d'une trentaine d'années et sa famille. Les juges reconnaissent, comme dans de précédentes affaires liées au Distilbène, que le handicap cérébral de cet homme est lié à l'anomalie utérine de sa mère, elle-même due à la prise de Distilbène par sa grand-mère au cours de sa grossesse. Cette condamnation vise à réparer le préjudice subi, notamment les souffrances endurées depuis l'enfance, le financement d'un accompagnement quotidien, ou encore l'incidence sur sa vie professionnelle. Interdit en France depuis 1977, le Distilbène n'est plus commercialisé depuis 1983.
En France, environ 200 000 femmes ont utilisé ce médicament pour éviter les fausses couches, elles ont donné naissance à 80 000 garçons et 80 000 filles, dont certaines présentent des anomalies génitales, qui ont à leur tour mis au monde des enfants présentant parfois des handicaps sévères.
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