D'après les médias allemands, le groupe allemand Merck envisage de céder sa filiale de produits biosimilaires. Une activité qu’il ne développe que depuis quatre ans, mais qui est soumise à une forte concurrence.
Les biosimilaires n’intéresseraient plus le groupe pharmaceutique allemand Merck, qui aurait, selon le quotidien allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung », mandaté la banque JPMorgan afin de trouver un acquéreur pour cette activité qu’il déploie depuis 2012.
Le groupe n’a pas confirmé cette information mais, il y a deux semaines, son directeur financier, Marcus Kuhnert, avait indiqué que le groupe n’envisageait aucune acquisition supérieure à 500 millions d’euros si ce n’est en la finançant par une cession d’actifs. Or, selon le « Frankfurter Allgemeine Zeitung », la vente de son activité de biosimilaires pourrait permettre à Merck de dégager près d’un milliard d’euros de liquidités.
Certes, si tel était le cas, la stratégie poursuivie par le groupe allemand laisse perplexes les observateurs, qui soulignent le potentiel représenté, à moyen et long termes, par ce marché. Il reste néanmoins que cette même activité est soumise à une forte concurrence sur un marché dans lequel opèrent des acteurs de plus grande taille.
Merck souhaiterait-il donc orienter son cap vers le développement de nouveaux produits ? Il a ainsi annoncé lundi le feu vert de l’Agence européenne du médicament (EMA) pour l’avelumab, un anticancéreux développé conjointement avec l’Américain Pfizer.
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