Contrairement à ce qui avait été annoncé, les spécialités à base d’olmésartan ne seront pas déremboursées en juillet prochain. Le Conseil d’État, saisi par les laboratoires Daiichi Sankyo (Olmetec, Coolmetec, Sevikar) et Menarini (Alteis, Alteisduo, Axeler), vient de suspendre l’exécution de la décision prise le 31 mars par le ministère de la Santé et parue au Journal officiel du 3 avril dernier. L'Agence nationale du médicament (ANSM) devrait en informer les prescripteurs ainsi que les pharmaciens d'officine.
Ce jugement en référé devrait être suivi dans les prochains mois d’une décision du Conseil d'État sur les arrêtés de déremboursement. D’ici là, l’ensemble des conditions de remboursement de ces spécialités reste valide.
À rappeler que la décision de déremboursement avait été prise il y a tout juste un an par la Commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) à la suite de plusieurs rapports scientifiques. En juillet 2014, l’ANSM avait mis en garde les professionnels de santé contre la survenue de risque d’entéropathies graves liée à l’usage d’olmésartan.
Toutefois, le Conseil d'État a estimé que les arrêtés de déremboursement sont « entachés d'une erreur d'appréciation car la procédure de réévaluation des spécialités à base d'olmésartan n'a pas pris en compte l'efficacité du produit par rapport aux autres sartans ni les cas réduits d'entéropathie sous olmésartan ».
Par ailleurs, toujours selon le Conseil d'État, « la dégradation du service médical rendu du niveau « important » à « insuffisant » a été brutale et la brièveté du délai de report de la date de radiation des spécialités à base d'olmésartan préjudicie à la santé des patients concernés ».
Pharmacie vétérinaire
Antiparasitaires vétérinaires : des accidents mortels chez le chat et le lapin
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir