En septembre, Galderma a annoncé à ses 550 salariés de son centre de recherches de Sophia-Antipolis la suppression de 400 postes, puis la relocalisation du site en Suisse. Le maire de Nice Christian Estrosi demande au gouvernement une expertise sur le remboursement des aides perçues par Galderma.
La colère gronde chez les salariés, qui viennent de trouver un allié en la personne du maire de Nice, Christian Estrosi. Galderma, ancienne joint-venture de L'Oréal et Nestlé, devenu en 2014 une filiale 100 % Nestlé, « a bénéficié depuis trois ans de 68 millions d'euros de crédit impôt recherche », explique Christian Estrosi, et de « 1,5 million d'euros de crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi », ajoute Nathalie Strauss, déléguée CFDT, syndicat majoritaire dans l'entreprise. L'annonce de la fermeture du site de Sophia-Antipolis en septembre incite Christian Estrosi à demander au gouvernement une expertise sur le remboursement des aides perçues par le laboratoire car il est « comptable de l'utilisation de ces fonds et doit manifester un comportement exemplaire auprès des salariés ». Or, selon Nathalie Strauss, il y a « maltraitance » sur le personnel depuis l'annonce de fermeture du site, et elle-même subit des pressions « de la part d'un directeur outré que je puisse agir en tant que déléguée syndicale ».
Galderma a indiqué la semaine dernière négocier un plan de départs volontaires pour 300 personnes, espérant en reclasser 100 de Sophia-Antipolis dans le canton de Vaud, en Suisse. De son côté, la CFDT tente de négocier un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) pour les 550 salariés. Une pétition en ligne, qui a déjà recueilli plus de 13 000 signatures, dénonce l'incompréhension des collaborateurs de voir une entreprise en bonne santé se lancer dans une telle réorganisation impactant plusieurs sites et de nombreux emplois, sous la pression « d'actionnaires ultra-minoritaires, activistes, afin d'augmenter les dividendes ». Le CE de l'entreprise a également publié hier sur Twitter le courrier envoyé au président de la République.
Avec l'AFP.
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