Lourdement incriminée dans la crise américaine des opiacés, la famille Sackler propose un accord financier à 12 milliards de dollars et la mise en faillite de son laboratoire Purdue Pharma pour éviter le procès géant prévu fin octobre dans l'Ohio.
Si le projet a été accueilli favorablement par 27 États, il est aussi rejeté par une vingtaine d'autres, certains parce qu'ils veulent des garanties supplémentaires, mais d'autres parce qu'ils exigent que ce procès tant attendu comptant plus de 2 000 plaignants ait bien lieu. L'accord proposé par la famille Sackler comprend, outre la somme de 12 milliards de dollars à répartir entre plaignants (45 États et près de 2 300 villes), la mise en faillite de Purdue Pharma qui passerait sous la direction d'un trust détenu par les États et les villes qui poursuivent le laboratoire, ainsi que la vente du laboratoire britannique Mundipharma afin de financer des actions en faveur de personnes devenues dépendantes aux antidouleurs commercialisés par Purdue Pharma tels que l'Oxycontin (oxycodone).
Le procès annoncé fin octobre s'attaque aux laboratoires et aux distributeurs accusés d'avoir alimenté la crise des opiacés en encourageant leur surconsommation. Fin août en Oklahoma, Johnson & Johnson a été condamné à 572 millions de dollars (et a annoncé son intention de faire appel) tandis que Purdue avait négocié un accord à 270 millions de dollars. Une pratique courante aux États-Unis. En juin, le laboratoire américain Insys a ainsi obtenu un accord à 225 millions de dollars pour éteindre les plaintes le concernant dans cette crise des opiacés (lire notre article « abonné »).
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